-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 (leona) ⊹ like father, like daughter

Aller en bas 
AuteurMessage
Reinhard Hershel
SLUAGH ◊ a whisper in the wind
Reinhard Hershel
♦ MESSAGES : 110
♦ ALLEGEANCE : TA REINE. De ceux à croire en elle, de ceux à être prêt à tout pour elle, tu es le soutien indéfectible de son règne. Et tous savent qu'elle est la fidélité qui s'accroche à ton souffle, que tu mourras pour elle, que tu les tueras tous pour la sauver ; tu es prêt à servir comme à mourir.
♦ POINTS : 89


MessageSujet: (leona) ⊹ like father, like daughter   (leona) ⊹ like father, like daughter EmptyDim 19 Aoû - 21:29

like father, like daughter
e. leona hershel & reinhard hershel

« There is this girl who stole my heart and she calls me Daddy.  »
Sur la langue roule un agacement en demi-teinte, dans un claquement sourd. Aussitôt les deux recrues s’éloignent de quelque pas, se séparant dans un ballet de métal et une gerbe de poussière soulevée, vite balayée. Transpirants, les cœurs battants, ils t’observent sans comprendre, sans rien apprendre derrière le méandre de leur yeux fatigués, de leurs corps exténué : « Vous n’êtes pas encore à la hauteur, messieurs. Derrière la politesse, la bête sacrée reine entre les murs de la caserne ne leur offre nul autre que son âpre déception, que l’attention déjà évadée, effacée. Vous ne vous battez pas pour vos vies, énonces-tu, glisses-tu, vous vous protégez. Vous ne devez pas protéger vos ennemis, vous devez les tuer. » Parce qu’ils sont les ennemis de leur reine, de ta reine. Parce qu’il n’y a ni pitié, ni sentiment particulier dans la crasse des batailles, dans les âmes pris en tenaille.  « Mais nous ne sommes pas ennemis, général, ose-t-il avancer, répliquer, diluant la peur d’affronter son ami, de devoir blesser l’ami. Vous l’êtes. A l’entraînement, vous n’êtes plus des alliés. Une main nonchalamment posée sous ton menton, tu observes leur air désemparé, désabusé : Vous n’avez toujours pas compris, n’est-ce pas ? Une porte claque et un fae vient vous rejoindre. Votre fille est ici, général, souffle-t-il, un peu essoufflé. Elle a précisé que cette fois, elle irait dîner sans vous si jamais vous mettiez une heure à achever l’entraînement de ses messieurs. » Tu imagines tout à fait les mots moins élégants de Leona s’échapper d’entre ses lèvres et l’idée trace son chemin : « Demandez-lui de venir ici. »

Le fae disparaît aussitôt et les deux jeunes ne comprennent pas, ne saisissent pas. Dans un mouvement souple, tu te lèves, défaisant la veste militaire, la laissant s’échouer sur la chaise. « Vous vous dites que les liens d’amitié ou du sang ne permettent pas de se battre pleinement, qu’il est évident de retenir ses coups. Lentement, les manches sont remontées, repliées sur tes avants bras. Parce que vous n’êtes pas sur un champ de batailles, parce que rien n’est réel. La guerre n’est pas à leur portes, elle ne tambourine pas comme une damnée, pleurant femmes et enfants, traînant les corps sans vie des êtres aimés, qui sont encore à protéger. La porte claque, laissant apparaître une petite brune. Vous connaissez ma fille, Leona. » Leurs regards s’accrochent au visage de la jeune femme, à ses yeux bruns chocolats. La banshee guerrière n’a plus une réputation à faire, oscillant entre insolence fuyante et loyauté saisissante.

Belle est naturellement le premier mot qui s’échappe, dérape sur la langue. Si Adrian se dessine, s’esquisse en nuit sombre, Leona est le jour, palpitant, puissant. Solaire, l’enfant, ton enfant, t’a toujours semblé plus rayonnante, plus étincelante que bien des astres. Elle a su combler des désastres du cœur, rapporter un peu de chaleur. Et comme tant de fois, les recrues ont la bouche sèche à la vue de la jeune femme, à son sourire.

Tu t’approches de ta fille, posant un baiser dans sa crinière : « Bonsoir. ». Derrière la sobriété de la salutation s’enroule des montagnes d’amour, des instincts de protections qui jamais ne s’endorment, ne s’abandonnent. « Leona, j’aurai un service à te demander : cela ne te dérangerait pas une petite démonstration de force devant mes hommes pour leur montrer la nécessité de se battre ? » Les deux garçons se toisent et se taisent : es-tu capable de blesser ta propre fille pour leur faire comprendre la leçon, les ramener à la raison ? Et plus bas, tu souffles à l’oreille de la banshee : « Ils n’ont toujours pas compris le principe d’un entraînement. ». Il y a comme de la lassitude à leur propre incompétence et peut-être comptes-tu un peu trop sur ce que tu as appris à tes gamins pour former tes troupes, pour resserrer les rangs autour de toi, de la reine. Au fond ce que tu inculques aux recrues n’est pas si différent de l’éducation que tu as apporté à Leo’.

La garde évolue entre passion des combats et dévotion. Vous mourrez pour vos devoirs, vous mourrez pour un espoir. Vous vous perdrez pour une unique reine, vous vous soulèverez pour son règne.  


(c) DΛNDELION
E. Leona Hershel
BANSHEE ◊ the eye of the warrior
E. Leona Hershel
♦ MESSAGES : 94
♦ ALLEGEANCE : LES SIENS, LA REINE.
♦ POINTS : 103


MessageSujet: Re: (leona) ⊹ like father, like daughter   (leona) ⊹ like father, like daughter EmptyJeu 23 Aoû - 15:23


like father, like daughter
léona & reinhard
Un soupire s’échappa de ses lèvres entrouverte tandis que le son rythmé de son pied tapant sur le sol résonnait aux alentours. Ne supportant plus rester sur place, la guerrière commença à faire les cents pas. Elle passa une main dans sa courte crinière, puis tira sur les manches de son uniforme. Cela faisait un moment déjà qu’elle attendait patiemment son père afin d’aller souper ensemble. Mais, une fois encore elle le soupçonnait d’être encore dans la salle d’entraînement et qu’il la ferait attendre jusqu’à une heure pas possible. Ainsi, la guerrière commença à perdre patience. Elle qui avait attendu ce moment avec impatience, elle avait bien du mal à attendre qu’il daigne conclure un énième entraînement.

D’un pas déterminé, elle avait commencé à traverser les couloirs en direction de la salle d’entraînement où il se trouvait généralement. Mais, en chemin, elle tomba sur un visage qui lui sembla familier. Un subordonné de son père. Elle l’interpela et il ne tarda pas à confirmer ce qu’elle craignait. Il l’envoya donc lui porter un message du plus clair. Il était hors de question qu’elle attende jusqu’au petit matin pour manger son souper ! Elle irait sans lui s’il mettait trop de temps ! Le message donné, le pauvre soldat n’avait pas tardé à courir pour aller le transmettre.

Léona arrivait à la dite salle d’entraînement lorsque le soldat de tout à l’heure passa la porte. Son père voulait la voir ? Pourquoi ? Il avait juste à sortir pour qu’ils aillent manger pourtant ! Elle grogna faiblement, soufflant au soldat qu’il pouvait disposer. Puis, elle entra dans la grande salle d’entraînement. Son père s’y tenait en compagnie de deux de ses subalternes. Léo s’avança donc dans leur direction, souriant à l’égard des soldats lorsque son père la désigna avant de la rejoindre. ❝ bonsoir, père. Savez-vous que vous êtes en retard ? ❞ grogna-t-elle. Père. C’était en général le terme qu’elle utilisait lorsqu’elle était quelque peu en colère contre lui. Le petit « p’pa » qu’elle lui soufflait d’ordinaire avec un sourire aussi radieux qu’admiratif n’était plus à cet instant précis.

Puis, son père lui demanda un service. Là, la banshee n’avait pu s’empêcher d’arquer un sourcil. Vraiment ? Elle terminait à peine sa journée et n’avait envie que d’une chose : manger en compagnie de son père, comme prévu. Hélas, décliner une requête de ce dernier n’était absolument pas dans ses habitudes. Elle retint un faible soupire et acquiesça faiblement. ❝ très bien. Une démonstration et après on va manger, mmh ? ❞ souffla-t-elle en passant une main dans sa crinière tout en s’éloignant faiblement de son père avant de prendre ses petites lames jumelles accrochées à sa ceinture. Elle préférait ses poings et son cris, mais savoir être ambivalent était un atout, non ? C’était tout du moins ce qu’elle avait appris, expliquant ainsi les divers talents aux combats qu’elle avait développer avec les années.

L'instant suivant, sans même lui demandé s'il était près, elle lança sa première attaque. Après tout, quels ennemis te demanderait si tu es prêt avant de lancer l'assaut ?

(c) nightgaunt
 
(leona) ⊹ like father, like daughter
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» (leona & eseld #1) tempête dans une tasse de thé

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
This Savage Song :: 
OIDHCHE
 :: Quartier Sud
-
Sauter vers: