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 I'll be watching you (athos)

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Rajani Singhal
BANSHEE ◊ the eye of the warrior
Rajani Singhal
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♦ ALLEGEANCE : Elle s'incline devant sa souveraine. Devant celle qui a libéré son peuple, devant celle qui l'a protégé. Reine aux milles visages et à la puissance inégalée.
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MessageSujet: I'll be watching you (athos)   I'll be watching you (athos) EmptyMer 18 Juil - 12:45

I'll be watching you

Every breath you take. Every move you make. Every bond you break. Every step you take. I'll be watching you. Every single day. Every word you say. Every game you play.Every night you stay. I'll be watching you.


Then

La nuit s’installe sans bruit. Un rideau noir qui tombe sur une ville animée. Pendant quelques minutes une paisible quiétude. Un silence apaisant. Mais à Meanàch, le calme ne dure jamais. La lumière laisse place à l’obscurité qui amène son nouveau lot de danger. Personne ne fait attention aux cris durant la nuit. Elle le sait mieux que personne Rajani. Sa main enroulée autour d’une arme qui ne quitte jamais ses côtés. Protégée. La brune détonne au milieu des pierres sombres. La soie qui entoure son corps souple et ses bijoux hurlent le nom Singhal. Un nom qui peut aussi bien la protéger que faire d’elle une proie. Un bruit sur sa gauche. Elle se fige. Tends l’oreille. Le râle reprend. Supplique rocailleuse à peine compréhensible. Des mots déformés par une voix brisée. Sans bruit elle avance. S’arrête.

Des yeux changeants qui deviennent noir. La pupille se dilate, avale la clarté de l’iris. Sa poitrine se soulève lentement.

Devant elle un spectacle d’une violence inouïe. Un homme a terre, suppliant. Couverte de coupures et de rouge. Il gémit. Se retourne. Tente de se relever sur ses genoux. Un fouet sombre qui jaillit en sa direction. Le fait retomber dans son propre sang. En face, le bourreau est d’un calme implacable. Comme possédé. D’immenses yeux bleus écarquillés. Rajani n’intervient pas. Se contente de regarder. Fascinée. Son regard se glisse contre chacune des blessures. S’installe sur le visage contorsionné par la souffrance. Elle devrait faire quelque chose. N’importe quoi. Mais elle ne bouge pas. Dominée par le monstre qui rugit parfois en elle. Son regard volette. Suit la trajectoire du prochain coup de fouet. Une lumière passe furtivement. Incarnat. Le fouet n’est pas de cuir mais de sang. Le bourreau est un redcap. Un seelie. Son intérêt est captif. Elle s’abreuve de la souffrance. De la beauté de la macabre scène. Et soudain le corps du supplice s’arque une dernière fois. Un murmure d’agonie avant que le corps ne retombe sur la pierre en un bruit sombre. Rajani se recule. Le spectacle est terminé, il est temps de partir.

Mais soudain deux iris bleus attrapent les siens. Reconnue. La brune se retourne et se glisse dans la nuit. Créature de fumée.

Now

Dans l’opiumerie le bruit est constant. Le rire gras des clients, ceux forcés des prostitués. Les prières incompréhensibles de ceux qui se perdent dans la drogue. Les murmures de secrets échangés perdus dans la cacophonie, sauf pour ceux qui –comme elle – savent écouter. Le soir Rajani se contente d’observer. De surveiller. Les trop violents. Les trop alcoolisés. Les oreilles indiscrètes. Les puissants qui veulent s’amuser. Elle intervient parfois. Rapidement. Mais lors des nuits telles que celle-ci, sa présence et celle de ses collègues est suffisante. Un soupir d’ennui qui franchit ses lèvres peintes. Pas un débordement. Aucun arrogant voulant montrer qu’il vaut mieux que cette famille de criminel qui vit de narcotiques et de stupre. Aucun imbécile croyant que sa propre personne est également sur le menu. Une nuit d’ennui.

Le sentiment reflue lorsqu’elle se tourne vers sa droite. Son regard accroche deux yeux bleus dont elle ne se souvient que trop bien. Lui. Un homme qu’elle ne s’attendait jamais à revoir. Un sourire presque franc sur son visage. Ici même lui ne peut l’attaquer. Protégée en son royaume elle ne peut que saisir l’opportunité. Peut-être un peu trop stupide pour reculer. Un peu trop arrogante pour se penser en sécurité. Ou simplement trop fascinée. Elle se retourne prestement, saisit une bouteille des mains d’un serveur avant de remplir lentement un verre de liquide ambré. Rajani se glisse entre les convives, habituée au mouvement de la foule comme un marin à ceux de la houle. Enfin elle arrive auprès de l’inconnu. S’assit à ses côtés sans manière. Sa voix se fait suave. Presque sirupeuse. « On vient se détendre après une nuit un peu trop animée ? » Elle insiste sur le trop, indique qu’elle se souvient. Comme si elle avait pu oublier … « Quelle malheureuse rencontre pourrait bien vous avoir mené ici ? ». Une malheureuse rencontre, qui, elle n’en doute pas, a sans doute laissé un autre corps sur les pavés.



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Athos Leonhart
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MessageSujet: Re: I'll be watching you (athos)   I'll be watching you (athos) EmptyVen 20 Juil - 10:54



I'LL BE WATCHING YOU
rajani & athos
then

Elle a faim, cette voix dans sa tête. Les murmures au creux de son oreille se sont depuis longtemps transformés en hurlements. Parce qu'elle n'en a jamais assez, parce qu'elle en veut toujours plus. Démon assoiffé demandant à ce qu'on lui verse son dû. Et il sait qu'il va lui céder, Athos. Une fois de plus. Pour libérer son esprit des paroles qu'on lui glisse à l'oreille. Du sang. Toujours plus de sang pour satisfaire le monstre qui sommeille en lui. Tu regretterais presque sa Cérémonie. Les pouvoirs dont il était si fiers, ceux qui ont fait de lui une abomination au même titre que ceux qui pullule dans la Cour des Ombres. L'innocence depuis longtemps envolée, le petit garçon devenu meurtrier.

Les pas qui se font pressants sur les pavés de Meánach. Sinistres ruelles que seules la clarté de la lune éclaire. Une belle nuit pour mourir. Et il essaie de se convaincre que tout ira bien, Athos. Tout en sachant pertinemment que ses instincts finiront par reprendre le dessus. Lui. Voix doucereuse qui se calme, qui vient ronronner une fois de plus à ses oreilles. Un simple mot qu'il interprète comme un ordre. Et il sait qu'il n'a pas le choix, le Leonhart. L'homme qui titube face à lui désignée comme cible du démon. Un dernier soupir avant que le tranchant de la lame ne vienne tailler sa chair. La suite, il préfère l'oublier.

(...)

Lorsqu'il reprend ses esprits, l'homme gît devant lui. Cadavre encore chaud qu'il a ciselé de toutes part. La voix n'est plus là. Partie, envolée dès son souhait réalisé. Mais elle reviendra. Lorsque le manque se fera sentir, lorsqu'elle aura besoin d'être rassasiée à nouveau. Et il est éreinté, Athos. À bout de force. Tu sais que tu dois modérer tes pouvoirs, ou ils finiront par te tuer. Mais il n'est pas raisonnable, ne l'a jamais été. Parce qu'il est persuadé de valoir mieux que les autres, persuadé que ses compétences valent mieux que ceux qui l'ont précédé. Une vanité qui ne cesse de mettre son existence en péril.

Un dernier regard pour le corps qui repose dans les rues de Meánach avant de s'en aller. Et c'est là que leurs regards se croisent. Et il n'a pas le temps d'esquisser le moindre mouvement avant qu'elle disparaisse dans les ténèbres. Comme si elle n'avait jamais été là. Témoin gênant de la folie qui l'anime. Tu sais qu'il te faudra te débarrasser du nuisible.

now

Nuit noire. L'homme agacé qui erre dans les rues de Meánach, ses pas le guidant à travers les rues sinueuses de la cité. Une dispute de plus. Une dispute de trop. Il pourrait la tuer, Agathe. Il la hait autant qu'il la désire. Alors, il préfère s'échapper. Pour la faire souffrir comme elle le fait souffrir. T'es un vrai connard, Athos. Il le sait. S'en fiche. Trop fier pour admettre ses torts, pour admettre qu'il est une enflure.

L'opiumerie comme lieu de réconfort. Lieu de tous les vices où il se sent revivre, où ni le démon, ni l'épousée ne semblent pouvoir l'atteindre. Et pour une fois, il fait l'impasse sur la vermine aux commandes des lieux. Il s'installe comme à l'accoutumée, avant de passer commande. Juste un verre. Jamais trop - l'ombre du père planant toujours douloureusement au-dessus de ses épaules. Il n'a pas encore entamé sa boisson qu'on s'installe à ses côtés. Jolie nymphe au teint doré. « On vient se détendre après une nuit un peu trop animée ? » Et il l'observe, Athos. Un sourire à la commissure des lèvres. Mais elle ne lui laisse pas l'occasion de répondre, l'inconnue. Elle enchaîne. « Quelle malheureuse rencontre pourrait bien vous avoir mené ici ? » Et au moment où il plonge son regard dans le sien, il se souvient. Une autre nuit, dans la même ville. Les pavés souillés par le carmin, le corps encore chaud étendu sur le sol. Et ce témoin gênant, qu'il a juré de retrouver.

Le sang qui commence à s'agiter dans ses veines, comme s'il demandait à s'en échapper. Pas ici. Plus tard, peut-être. Parce qu'il n'est pas dupe, Athos. Il sait qu'au vu de l'attirail de la demoiselle, celle-ci travaille pour les Singhal dans le meilleur des cas. Dans le pire des cas, elle est membre de leur clan. Alors, il décide de se prêter au jeu. Dévoile le même sourire mielleux que celle qui lui fait face. Et pourtant, tous tes muscles se tendent. La peur qu'on ne découvre tes vices, qu'on rende tes misérables actions publiques. « Je doute que mes histoires vous passionnent. » Il trempe ses lèvres dans son verre. « Une rencontre vieille de six ans. Celle de mon épouse. » Nulle anecdote à conter ce soir. Agathe ignore ses secrets ; il ne se confiera pas à une inconnue. « Et à qui ai-je l'honneur ? » Un nom dont il se souviendra. Espérant qu'il ne s'agit que de l'une des employées de l'opiumerie, et non pas d'une membre de cette noblesse Unseelie de pacotille. L'existence de cette femme est dangereuse et si elle menace de parler, il sera obligé de la faire taire. Qui qu'elle soit.
Rajani Singhal
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MessageSujet: Re: I'll be watching you (athos)   I'll be watching you (athos) EmptyLun 23 Juil - 16:06

I'll be watching you

Every breath you take. Every move you make. Every bond you break. Every step you take. I'll be watching you. Every single day. Every word you say. Every game you play.Every night you stay. I'll be watching you.



Elle joue avec le feu Rajani. Imprudente. Fascinée. C’est ce qu’elle a toujours fait. Un peu trop curieuse pour son propre bien. Déjà toute jeune, elle s’enfuyait dans les bas-fonds de la ville, ignorant violence et terreur, se perdant dans les dédales pour voir, pour découvrir. Risquant sa vie sans même le savoir, sans même s’en soucier. Curieuse au point d’en oublier le péril. Aujourd’hui Rajani a grandi, mon son appétence pour le danger est restée intacte. Rajani joue, parie sa vie sur l’impact de son nom et sa capacité à se défendre. Dangereux. Mais comme à chaque fois un frisson de satisfaction la parcourt. Le même qui pousse des papillons à s’approcher trop près de la lumière. Le risque a une saveur particulièrement enivrante pour la brune, comparable au plaisir que trouvent certains à avaler des filets de fumée blanche au sein même de son opiumerie. Et comme eux, il est probable que cette addiction lui coûte un jour la vie.

Mais ce soir l’imprudente n’a pas peur. Confortablement installée au cœur même de son territoire. Les yeux attentifs de ses subordonnés qui suivent ses moindres faits et gestes. Le nom Singhal, crié par chacune des broderies dorées qui ornent sa robe. Ce soir elle est intouchable. Le véritable danger viendra après. En cet instant pourtant, l’homme ne peut rien lui faire, quand bien même il le souhaiterait de toutes ses forces. Comme c’est probablement le cas. Il est simple de discerner la colère et l’envie de se débarrasser d’elle, qui suinte de tous les pores de la peau de l’inconnu. Des intentions étalées au grand jour au sein de ses immenses yeux clairs. Non pas que Rajani ne l’en blâme. Si elle s’était tenue à sa place, les mêmes émotions l’auraient agitée. La même envie destructrice. Mais il n’a pas le luxe de laisser la rage éclater. Pas ici. Pas maintenant. Il lui faut se contrôler et Rajani savoure le sentiment de puissance. Un Seelie qui doit peser ses mots. Un Seelie qui doit réfléchir face à un Unseelie, incapable de pouvoir laisser montrer son courroux.

Comme les temps ont changés.

Ceux qui un jour, n’étaient rien d’autres que des esclaves comptent désormais. Même l’inconnu ne semble pas pouvoir se permettre de l’oublier. Alors comme elle, il se prête au petit jeu de dupe, faux sourire étalé sur le visage. Courtoisie forcée. Jeu de patience et de faux-semblant que Rajani est capable d’apprécier. Elle sourit doucement face à ses répliques Rajani, ses paupières se baissent un instant, les lèvres rouges se tordent en une moue appréciatrice avant de s’étirer un mouvement carnassier. « C’est là que vous vous trompez. Toute histoire est passionnante quand elle vient de quelqu’un capable de faire ce que vous faites » Une pause légère qui flotte dans l’air. « Notamment au su et au vu de tout le monde. » Pas de doutes possibles sur ce qu’elle sous-entend. La vision d’un corps s’écrasant sur les pavés passe dans le creux de ses iris assombris. La vérité pèse entre les deux corps, le poids de l’innommable réalité qui les épuise.

Rajani se penche en arrière, saisit son verre d’un geste lent avant d’en avaler une gorgée, savourant la légère brûlure. Elle lève un sourcil nonchalant. « Un mariage heureux je n’en doute pas. » Le ton est léger, anodin. Mais quel époux heureux se rendrait dans le paradis du vice en jour pareil ? Aucun. L’amour se célèbre, les regrets se boivent. Et lui tient fermement son verre. Dans un vieux geste né de l’habitude, Rajani fait tourner sa bague en or autour de son doigt. Cadeau de ses parents pour sa cérémonie. Récompense pour ne pas avoir échouée. Pour être restée. Lorsqu’il demande son nom, la brune relève son visage en un geste altier. Plante ses yeux directement dans les siens. Elle sait pourquoi il demande, pourquoi il se renseigne. Sera-t-elle manquée ? Difficile à oublier ? Ou n’est-elle qu’une autre moins que rien dont la disparition ne causera aucun trouble. Les mots glissent sur sa langue, emplis de fierté et d’avertissement. « Rajani Singhal ». Plus difficile à tuer. Encore plus difficile à cacher.  Non pas par talent mais grâce à la protection relative accordée par son nom. « Et vous ? ». Son arrogance montre qu’il ne vient pas de nulle part. Qu’il n’est pas rien. Mais cela ne lui donne pas qui il est.



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